Le gaullisme...

Ce qu'est le gaullisme
Par Sébastien Nantz, Secrétaire général du Rassemblement du Peuple Français
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Tromperie sur le gaullisme (07/05/1998)

Par Pierre LEFRANC, ancien chef de cabinet du général de GAULLE

 

https://www.liberation.fr/tribune/1998/05/07/tromperie-sur-le-gaullisme_237560/

 

Aucun parti ne peut accaparer l'héritage du père de la Ve République, surtout s'il en bafoue les principes.

Personne ne doute que les principes affirmés par le général de Gaulle en son temps continuent à constituer aujourd'hui une source d'inspiration pour nombre d'hommes politiques d'un bout à l'autre de l'échiquier, tant à l'étranger qu'en France. Il faut s'en réjouir, cette situation répondant au voeu du général dont les comportements ont démontré qu'il ne pouvait être situé ni à droite ni à gauche.

 

C'est pourquoi il n'est pas acceptable qu'un groupement politique, quel qu'il soit, prétende accaparer un héritage dès lors que ce groupement ignorerait les principes fondamentaux du gaullisme, à savoir: l'autorité et la place primordiale de l'Etat dans la nation, le rôle prédominant du président de la République, pilier des institutions et dont le mandat s'exerce sur deux législatures, la mutation de la société par la participation, une économie protégée des excès du libéralisme et, enfin, et avant tout, la sauvegarde de l'indépendance nationale sous tous ses aspects.

 

Or c'est devenu un fait qu'un certain parti, le Rassemblement pour la République, s'emploie à se présenter comme le tenant et le défenseur des legs du gaullisme conforté en cela par les médias qui s'obstinent à le qualifier de «parti gaulliste», alors qu'on peut légitimement considérer que les prises de position de ce parti s'écartent considérablement ­ pour ne pas écrire s'opposent ­ aux principes clairement énoncés par de Gaulle. Tout d'abord, ce parti se situe lui-même de plus en plus à droite; ensuite, en abandonnant la référence fondamentale à la notion d'identité nationale, il soutient une politique européenne en contradiction formelle avec l'Europe des nations voulues par le fondateur de la Ve République, lequel n'aurait certainement pas accepté de signer les traités de Maastricht et d'Amsterdam qui portent de graves et irréversibles atteintes à notre indépendance. De surcroît, le RPR a accepté, et active même, l'instauration d'une monnaie unique européenne privant la France dans l'avenir de toute autonomie réelle sur les plans budgétaires et social, alors que les régimes financiers comme les situations économiques des partenaires demeurent toujours fondamentalement éloignés.

 

Que le RPR ait une politique tout autre que celle préconisée par de Gaulle est son droit, mais suivre une telle politique au nom du gaullisme est une sorte d'abus de confiance. L'utilisation de l'appellation «néo-gaullisme» pour le RPR est encore trop éloignée de la réalité et l'on souhaiterait que ce parti ait le souci d'affirmer sa vraie personnalité plutôt que de revêtir une apparence qui trompe le peuple. Pourquoi n'utiliserait-il pas le nom de celui qui l'inspire du plus haut de la République?

 

On ne peut pas prétendre gagner à la fois sur le tableau des accommodements et sur celui de la rigueur. La pratique de la rigueur dans les convictions et les objectifs ­ la capacité de dire non quand il le faut ­, essence du gaullisme, est contraignante et nécessite courage et persévérance, mais, à terme, cette stratégie n'est-elle pas la plus payante? L'on est même tenté de se demander si ce n'est pas l'absence de cette rigueur qui explique certains échecs.

Le gaullisme aujourd'hui, par Henri Fouquereau

Aux gaullistes de conviction
Par Henri Fouquereau, Président du Comité Directeur du Rassemblement du Peuple Français
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Le gaullisme
Par Henri Fouquereau, Président du Comité Directeur du Rassemblement du Peuple Français
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Le message du général par le professeur Alain Cotta

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Le gaullisme, une troisième voie...

Qu'est ce que le gaullisme finalement ? En analysant bien nous pouvons résumer au fait que le gaullisme c'est une 3ème voie...

 

Le Gaullisme, c'est une 3ème voie institutionnelle : entre le régime présidentiel à l'américaine qui conduit en cas de majorité parlementaire opposée au président de la République à une politique du compromis voire à l'immobilisme et un régime parlementaire qui conduit à l'instabilité et au régime des partis comme nous l'a montré la IVe République, le gaullisme a su instaurer une 3ème voie institutionnelle associant à la fois un régime où le pouvoir exécutif permet d'avoir un Etat fort et dirigé tout en donnant au parlement un pouvoir de contrôle sur celui-ci, pouvant de fait renverser tout gouvernement. La Ve République est en effet un régime semi présidentiel - semi parlementaire qui a démontré une véritable stabilité et adaptabilité !

 

Le Gaullisme, c'est une 3ème voie européenne : entre l'Europe fédérale proposée par ceux qui entendent diluer les nations et le repli sur soi voulu par certains qui conduirait inévitablement à la clochardisation de la France, le gaullisme entend proposer, quant à lui, une Europe des nations et des peuples ! Celle-ci est basée sur la coopération entre les Etats européens, tout en garantissant que l'union ne soumettrait pas les nations à des directives supranationales.

 

Le Gaullisme, c'est une 3ème voie économique : face au dirigisme qui ne dirige rien et au libéralisme qui ne libère personne, l'idée de la 3ème voie sociale -s'opposant à la fois au capitalisme et au collectivisme- défendue par le gaullisme entend ainsi associer le capital et le travail. Cette vision économique et sociale, de Gaulle la puisa tout naturellement dans ses origines politiques, le catholicisme social. La participation gaullienne, du nom qui lui fut donné, entend dès lors instaurer une véritable démocratie sociale au sein de l'entreprise donnant accès à la classe ouvrière à la participation au capital, aux responsabilités et aux bénéfices de celle-ci.

 

Le Gaullisme, c'est également une 3ème voie politique : entre la droite et la gauche qui divise les Français, mais sans se confondre avec un centrisme mou, le gaullisme incarne une 3ème voie politique, une autre voie, une voie centrale qui entend rassembler le peuple français par delà les clivages politiques autour de la France. Le gaullisme n'a jamais été une vision politique de droite et encore moins de ce camp qui n'a de cesse combattu le général de Gaulle de son vivant -que ce soit par les armes comme par les urnes- qu'est l'extrême droite ! 

 

 

Sébastien Nantz

Secrétaire général du Rassemblement du Peuple Français

L’éthique gaullienne

 On a de cesse de parler des fondements essentiels du gaullisme et des 4 piliers qui forment cette vision politique particulière :

– Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes (l’indépendance nationale et la souveraineté populaire)
– Un Etat fort et dirigé (institutions de la Ve République)
– L’association du capital et du travail (3ème voie sociale: ni capitalisme, ni collectivisme)
– Le Rassemblement du peuple français par-delà les clivages politiques (car le vrai gaullisme n’est ni de droite, ni de gauche et encore moins extrémiste)

 

Mais il faut aussi souligner la déontologie qui animait l’action du général de Gaulle notamment le refus de profiter de l’argent public à des fins personnelles. Le général de Gaulle tenait à payer lui-même les factures d’électricité de ses appartements de l’Elysée, ou les repas donnés à titre privé et ne bénéficiait pas de la sécurité sociale jugeant que cette réforme -qu’il avait réalisé à la libération- avait été créé pour les personnes qui en avaient besoin ! Ce sont ces mêmes principes qui lui ont fait renoncer à sa retraite de Président de la République !

 

Peut-on alors logiquement se revendiquer de l’héritage du général de Gaulle et du gaullisme originel lorsque l’on se voit condamné pour détournement de bien sociaux, fraude ou toute sorte d’enrichissement personnel au frais, bien évidemment, du contribuable ? La réponse semble évidente !

 

Le devoir d’un élu de la nation n’est pas de profiter de sa position pour s’enrichir mais uniquement de servir ses concitoyens et administrés ! Tel était le message laissé par le général de Gaulle de par son action, tel est celui qu’incarne le gaullisme originel !

 

Sébastien Nantz

Secrétaire général du Rassemblement du Peuple Français

Le gaullisme vu par un jeune gaulliste de conviction

Lorsque j'avais 11 ans j'étais à Nice (maintenant en Picardie je suis revenu dans ma terre!) en classe de sixième...les étudiants se révoltaient contre le réforme des retraites! Mon professeur de français avait dit : bon virez moi ces bons a rien! Ah le général de Gaulle c'était un Grand homme!"
 
C'était sous l'usurpateur Sarkozy ! Et donc depuis ce jour c'était un lundi, je me passionne pour le Général et le Gaullisme !
Original, stupide, ou fabuleux cette rencontre ?
 
Le gaullisme c'est ce qui me caractérise le mieux : l'amour de la France !
 
Les principales caractéristiques du Gaullisme, à respecter et à suivre si nous suivons le modèle du Général de Gaulle:
 
-Nationalisme républicain ( défense de la souveraineté nationale, patriotisme)
-Indépendance de la France dans une Europe des Patries.
-Volontarisme contre le fatalisme.
-Pragmatisme économique et social ayant pour objectif la grandeur et l'indépendance de la France.
-Promotion d'une société de participation.
-Reconnaissance du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.
-Primauté du politique ( sur l'économique, le financier ,l'administratif).
-Respect de l'autorité de l'État.
-Solidarité nationale entre les citoyens et les territoires.
-Action contre l'attentisme.
 
Le gaullisme ce n'est pas un pragmatisme politique ! Ca signifie que...
 
1) l'action politique n'est pas vaine!
2) la politique doit conduire à l'économie et non l'inverse.
3) l'action politique ne doit poursuivre qu'un but: consolider la communauté nationale.
4) consolider la communauté nationale, c'est développer la société participative dans tous les domaines.
5) l'indépendance ne signifie pas l'isolement.
 
En conclusion : le Gaullisme : agir en fonction des circonstances, dans le seul intérêt de la France et des français !
 
Notre tâche, à tous gaullistes, est aussi de poursuivre l'oeuvre inachevée du Général Charles de Gaulle: le volet économique et social complètement révolutionnaire ! La France n'a pas vocation à imiter mais à ouvrir la voie.
 
Valentin L.
17ans, gaulliste de conviction
 
 
PS: Avec des jeunes gaullistes comme Valentin, l'avenir du gaullisme et du combat pour la France est assuré.
 
Sébastien Nantz
Secrétaire Général du Rassemblement du Peuple Français

Gaullisme et souverainisme

Nous n'avons de cesse de le répéter : si l'on ne peut être gaulliste sans être souverainiste, l'inverse n'est pas de mise. En effet, un souverainiste n'est pas forcément gaulliste, même si certains d'entre eux pensent l'être à tort.

 

LE SOUVERAINISME

 

Mot venu du Québec et des défenseurs de son indépendance, Paul-Marie Coûteaux ramena ce terme en France bien après le combat de Maastricht. Le but était alors de rassembler tous les défenseurs de la souveraineté nationale qu'ils soient de droite, de gauche ou bien gaullistes.

 

«Le souverainisme, ce mot que nous avons dû batailler pour que nos amis l'adoptent, s'adresse à plusieurs familles politiques françaises - de droite comme de gauche. Il ne peut se penser qu'en globalité, en tenant pour indissociables ses deux composantes, la souveraineté nationale et la souveraineté populaire. Défendre la souveraineté nationale en perdant de vue le souci social, c'est-à-dire sans défendre en même temps la souveraineté populaire, c'est priver la Souveraineté non seulement de son contenu politique mais aussi des forces sociales qui le sous-tendent, lui donnent sa force et sans lesquelles elle n'est qu'une très fragile construction. C'est l'erreur de la droite nationale qui risque toujours de n'être plus qu'une droite banale. A l'inverse, et symétriquement, défendre la souveraineté populaire sans défendre la souveraineté nationale, c'est-à-dire croire que l'on peut se borner au seul souci social, c'est se priver de tout instrument d'action collective dans les vastes filets de la mondialisation et se livrer, impuissant, aux rapports de force internationaux où nulle volonté ne peut prendre corps. Ici s'inscrit la seule stratégie possible pour le jeune RPF, lequel est d'abord un mouvement intellectuel qui doit apprendre à penser la Souveraineté dans l'ampleur de sa logique: elle est un tout, ou elle n'est rien. Pour cette raison le souverainisme devra par construction faire travailler ensemble la droite et la gauche, comme le fit jadis le gaullisme. Semblable logique n'est d'ailleurs pas autre chose que celle de ce Bien Commun qui s'appela longtemps Respublica et qui se nomme aujourd'hui la République.»

Paul-Marie Coûteaux et William Abitbol, Souverainisme j'écris ton nom, Le Monde, 23 mars 2000

 

Hélas, le souverainisme n'aura jamais produit l'effet escompté et, là où le gaullisme était parvenu à transcender les clivages, le souverainisme échoua. Les souverainistes des 2 camps restèrent bien ancrés dans leur famille politique d'origine ne se réunirent que rarement. 

Sujet à des divisions qualifiées de « délétères » (P.-M. Coûteaux, n°5 de l'Indépendance), le souverainisme a connu son chant du cygne lors des européennes 2009 (1 seul élu : P. de Villiers). 


LES RAISONS DE CET ECHEC

 

Les raisons de cet échec sont tout naturellement à trouver dans les idées défendues car si le souverainisme peut rassembler en temps de guerre, comme cela fut le cas en 1940, il ne peut le faire au sens politique du terme car ce concept ne repose sur rien d'autre que la souveraineté nationale et éventuellement populaire. 

Il était donc totalement vain d'esperer que soit présenté aux Français un programme dit "souverainiste" rassemblant de gauche à droite. 

Comment réussir à rassembler sur un programme commun le royaliste libéral et très catholique Philippe de Villiers et le républicain socialiste Jean-Pierre Chevènement ? les échecs de ceux-ci aux élections présidentielles en sont la preuve flagrante.

Loin de réussir le rassemblement national tant attendu, le souverainisme n'a fait qu'accroître l'appétit de pouvoir de petits roitelets qu'il a paradoxalement essaimés à droite et à gauche.

 

Mais si le souverainisme n'a idéologiquement pas les moyens de rassembler, ce n'est évidement pas le cas du gaullisme.


LE GAULLISME UNE IDEE DE RASSEMBLEMENT

 

Contrairement au souverainisme, le gaullisme repose sur des concepts clairement définis sur le plan économique, social, institutionnel, sociétal et international.

D'un savant mélange de démocratie chrétienne pour la 3ème voie sociale et politique en passant par le nationalisme-républicain de Charles Péguy, l'interventionnisme économique à la Colbert ou l'héritage bonapartiste pour la grandeur de la France, le gaullisme incarne, contrairement au souverainisme, une autre vision globale de notre pays, une certaine idée de la France universelle et intemporelle : une Nation souveraine, solidaire, humaine, avec un peuple uni autour d'un état fort et dirigé.


LES 4 FONDEMENTS ESSENTIELS DU GAULLISME 

 

Car si certains affirment que le gaullisme est un pragmatisme, celui ci repose tout de même sur 4 fondements essentiels sans lesquels il serait impossible de se placer réellement dans la filiation et l'héritage du général de Gaulle :

1) L'indépendance nationale et la souveraineté populaire

2) Un état fort et dirigé (grâce à des institutions qui le permettent)

3) L'association du capital et du travail comme 3ème voie sociale entre capitalisme et collectivisme

4) Un peuple rassemblé au dessus des clivages politiques et uni face à son destin


UNE VISION A NE PAS CONFONDRE

 

Depuis l'avénement du terme "souverainiste", les captations d'héritage des hérauts médiatisés de cette famille politique ont été notre lot quotidien. 

Désirant être identifiables, ce que ne leur permettait pas le souverainisme, terme récent et importé, un nouveau genre de pseudo-gaullistes a pu apparaître se raccrochant à l'image du général à des fins électoralistes. L'idée a alors été de faire croire que le gaullisme reposait uniquement sur l'indépendance nationale afin de permettre à ces personnes, à la vision politique parfois fort éloignée du gaullisme et de son créateur, de se revendiquer et d'être qualifiés de "gaullistes". 

 

Le souverainisme n'a jamais été et ne sera jamais la forme moderne du gaullisme qui le dépasse en tout point.


L'INTERET SUPERIEUR DE LA PATRIE

 

"La France avant tout" voila comment résumer en une phrase la vision gaulliste.

 

Si le souverainisme aurait pu faire sien ce principe, il n'en a rien été. 


Les souverainistes des deux rives ont privilégié surtout et avant tout leur "clivage politique d'origine". 

 

Les gaullistes, quant à eux, animés par cette "certaine idée de la France" qui les transcende, ont soutenu aussi bien la candidature d'un homme de gauche républicaine en 2002 que celle d'un homme de droite souverainiste par la suite...

 

Alors, à tous ces souverainistes qui pensent que "l'ennemi c'est la gauche" ou "que l'ennemi c'est la droite", les gaullistes répondront qu'il n'y a qu'un seul ennemi et que celui-ci n'est incarné ni par la gauche, ni par la droite, ni par le centre mais par le renoncement et la soumission !

 

Rassembler les gaullistes, mission possible... rassembler les souverainistes, mission impossible.

Imposture de l'extrême droite.

Docteur Jack Petroussenko
Secrétaire RPF de Paris
Membre du Comité directeur du Rassemblement du Peuple Français
L-IMPOSTURE DE SE PRETENDRE GAULLISTE QU[...]
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Le Rassemblement du Peuple Français est un mouvement fondé en 1947 par le général de Gaulle, mis en sommeil en 1955 il se réveille aujourd'hui.

Le gaullisme c'est...

 

1) Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes (l'indépendance nationale et la souveraineté populaire)
2) Un Etat fort et dirigé (institutions de la Ve République)
3) L'association du capital et du travail (3ème voie sociale: ni libéralisme, ni socialisme)
4) Le Rassemblement du peuple français par-delà les clivages politiques

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